On se croise sur les bancs d’une salle d’embarquement. Destinations communes d’inconnus qui ne prendront que peu le temps de se regarder.
Ces ombres anonymes qui se découpent en contre jour des baies vitrées de l’aéroport de Lisbonne.
J’aime observer les jeux de lumières propres à cette salle des départs, les silhouettes s’étirent, le soleil de fin de journée se fait rasant, les hommes deviennent ombres.
D’un tient sa valise, d’un air décontracté, d’autres se plongent dans des lectures passionnantes sur leurs téléphones.
Les regards échangés sont rares… trop de concentration à ignorer son voisin.
Notre monde est étrange, une part d’ombres et de lumières, une part de vivre ensemble et d’ignorance… incompréhension de la communauté humaine.